L'EPOQUE FEODALE

17/11/2021

L'EPOQUE FEODALE

Notre province a fourni de nombreux chevaliers, les Templiers et les Hospitaliers de Saint Jean appelés plus tard, chevaliers de Malte.

Souvent attribuée à l'ordre du Temple, la création de Bourganeuf au XII° siècle, doit sans conteste être reconnue comme l'oeuvre des Hospitaliers de Saint Jean.

D'abord une "Maison" est construite, destinée à héberger les pèlerins et voyageurs, sur l'antique route qui reliait l'Est et l'Ouest de l'ancienne Gaule, conformément aux premiers buts de l'Ordre, créé à des fins hospitalière, assurant en outre une sorte de police de la route, protégeant en ces temps troublés pélerins et marchands. Des paysans puis des commerçants se groupèrent autour de cette "Maison" créant ainsi un nouveau bourg : "Burgum Novum", "Bourguet-Neuf", "Burguettenou" selon les termes apparaissant dans les contrats de l'époque.

La nouvelle ville grandit peu à peu, atteignant son apogée aux XIV° et XV° siècles. L'arrivée à la tête de l'Ordre de représentants des grandes familles de la région et l'importance de Bourganeuf lui valurent d'être choisi comme chef lieu de la "Langue d'Auvergne".

Le Montarichard devait aussi le cens et la rente. Le Commandeur se partageait la dîme des grains avec le Seigneur de Peyrusse et les fermiers étaient également tenus "d'aller quérir, conduire, mener et charrier les meules nécessaires aux moulins banaux, moyennant quoi ils étaient exemptés des autres arbans".

Pommerolles payait une rente assez importante ainsi que le cens : 28 setiers de seigle, 1 de froment, 9 d'avoine, 49 sols 4 deniers et 4 gélines. le village devait la corvée de vinade et deux arbans : l'un pour faucher et l'autre pour mener du bois.

La Valette payait cens et rente, devait la corvée de vinade et les arbans ordinaires.

Le Masbeau versait annuellement pour le cens et la rente : 43 setiers de seigle et 2 de froment, 14 setiers d'avoine, 4 livres 3 sols 8 deniers et 9 gélines. Le Commandeur prélève également la dîme des grains, à l'exception de "celle des jardins" pour laquelle les fermiers payaient la rente en froment et avoine. Ils devaient la corvée de vinade et les arbans ordinaires. Ce village était un des plus riche de la Commanderie ; situé à une lieue de Saint Dizier, au centre d'une sorte de petite région naturelle toujours riche en céréales.

Le Montabarot, avec le cens et la rente, devait certains arbans dont l'un "pour amener du bois pour la Souche de Noël"